Naissance de la photographie


les étapes les plus importantes qui ont conduit à l'élaboration de la technique photographique

 

Sous l'antiquité, on utilisait déjà le principe de la chambre noire pour observer les éclipses. Fort de cette découverte, Joseph Nicéphore Niepce réalisait en 1826, la première image photographique.


En 1727, le premier pas pour fixer l'image reproduite dans une chambre noire, sans qu'il est besoin de la calquer à la main, a été fait par l'Allemand J. H. Schulze avec la démonstration expérimentale de la sensiblité à la lumière du nitrate d'argent.

On doit la première photographie à Joseph Nicéphore Niepce qui en 1826 réussit à fixer une image sur une plaque d'étain ou de cuivre sensibilisée au bitume.

Employée la première fois le 1er février 1839 par le physicien anglais Charles Wheatstone dans une lettre qu'il adressa à William Henry Fox Talbot, inventeur du négatif photographique.


En 1839, un autre Français, Louis Daguerre, améliora ce résultat sur une plaque de cuivre enrobée d'argent. Il exposa la plaque à des vapeurs de mercure qui rendaient visible l'image latente, fixée par la suite. On appela ce procédé daguerréotype du nom de son inventeur. Malheureusement, le daguerréotype était un exemplaire unique, duquel il était impossible de faire des copies.


Les daguerrotypes connurent un immense succès jusqu'à la découverte de l'Anglais Talbot, en 1841, d'un procédé permettant d'obtenir plusieurs tirages sur papier, à partir de négatifs.

En 1884, l'américain Eastman fabriqua les premières pellicules en bobines de 24 poses.


En 1888, Eastman lança sur le marché un nouvel appareil de petite dimension (seulement 18 cm de long.) qui contenait un chargeur de 100 poses. Rappelons que le photographe avant cette découverte devait emporter un équipement d'un poids considérable, il avait besoin avant tout d'un laboratoire mobile, il lui fallait posséder des notions de chimie et d'optique pour préparer les plaques sur place, les sensibiliser et, après l'exposition, les développer et les fixer. Eastman avait donc doté son appareil d'un objectif fixe et d'un obturateur. Sa réclame se faisait par le solgan "contentez-vous d'appuzer sur le bouton, nous ferons le reste". Il baptisa son produit d'une onomatopée promise à un bel avenir : Kodak.


Eastman introduisit les premières pellicules interchangeables à la lumière du jour. Puis en 1889, les pellicules furent mises au point, il passa des pellicules sur papier aux pellicules sur celluloïd, système encore en usage.